samedi 24 juillet 2010

Le retour

Le petit déjeuner à peine terminé, nous avons pris la route du retour en longeant le fleuve via la 132. Très longue journée au cours de laquelle nous avons avalé près de 400 km de paysages parfois fantastiques, parfois ternes et parfois carrément ennuyeux. Bien sûr, nous avons fait quelques escales pour immortaliser certaines dernières images mais le cœur n’y était plus. La tristesse se lisait dans les yeux de Francine et de Jacques.

Nous avons fait un excellent voyage en Charlevoix.

À une prochaine.

vendredi 23 juillet 2010

De Pointe-au-Pic à Saint-Jean-Port-Joli

Notre souper d'hier soir, à la Marmite, n'a pas été un succès : accueil déficient, service déficient, nourriture peu savoureuse et prix excessifs pour ce que ce resto a à offrir (par exemple, afficher 38 $ pour un vin coûtant 8,25 $ à la SAQ ... marge de profit injustifiable pour abuser des touristes).

Aujourd'hui, nous transitions de la Rive Nord à la Rive Sud du fleuve Saint-Laurent. Notre traversier devait quitter le quai à 13 h et on nous recommandait d'arriver 90 minutes avant l'embarquement. En dépit d'un arrêt à Port-au-Persil, nous sommes arrivés plus de 180 minutes avant le départ et avons été les heureux derniers à monter à bord ! Période de vacances oblige, les touristes n'hésitent pas à attendre des heures pour faire cette traversée-croisière d'environ 65 minutes.

À Rivière-du-Loup, nous avons emprunté la route 132 longeant le fleuve et avons fait de nombreuses haltes photos. C'est à Saint-Jean-Port-Joli que nous avons trouvé notre hébergement: une auberge surplombant le fleuve, entourée de jardins et terrasses. Nous y avons pris un succulent repas dans un décor de fleuve et de montagnes aux couleurs de coucher de soleil. Demain, on rentre. Sniff ! Sniff !

jeudi 22 juillet 2010

La Ferme à Rose-Anna !

Agréable surprise au lever, il ne pleut pas. De la fenêtre de la chambre, on aperçoit une brume matinale qui caresse délicatement la mer et tutoie le flanc de la montagne. Voilà qui réveille bien en ce jeudi matin.

Aujourd'hui, nous avions planifié une visite aux Hautes-Gorges et avions acheté un forfait incluant une balade en bateau-mouche d'environ une heure et demie. Malheureusement, des travaux dans le secteur de navigation nous ont obligés à modifier nos plans.

Ainsi après un plantureux petit déjeuner, nous nous sommes dirigés vers la Ferme de Rose-Anna, lieu de tournage du célèbre téléroman québécois Le Temps d'une paix (1980-1986) . Nous empruntons une route d'arrière-pays, la 138, et faisons un premier arrêt à Saint-Hilarion : photos de l'église, photos du paysage majestueux. Puis, quelques kilomètres plus au nord, nous arrivons à Saint-Urbain et, par le rang Saint-Jean-Baptiste, on atteint notre objectif. Malheureusement, le site est fermé et laissé à l'abandon. Malgré notre déception, on se console en se disant que le parcours dans ces montagnes valait amplement le déplacement.

Au retour, nous faisons un arrêt dans le petit village de Sainte-Agnès où se dresse la plus vieille église construite et recouverte de bois de Charlevoix. L'aimable boulangère installée dans l'ex-presbytère, nous confectionne quelques sandwiches à sa manière qui nous tiennent lieu de dîner. Notre périple se termine au Manoir Richlieu ainsi qu'au casino adjacent où on nous a fait la preuve, encore une fois, que l'appétit du gain de la machine est bien plus puissant que notre désir de faire sauter la banque.

Détour à l'Auberge pour une trempette rafraîchissante dans la piscine en attendant de nous rendre restaurant de l'Auberge de la Marmite pour le souper. Une autre belle journée bien réussie.

mercredi 21 juillet 2010

De Baie-St-Paul à Pointe-au-Pic

Après un petit déjeuner qualifié bas de gamme par notre petite société, nous avons pris la route vers La Malbaie. Premier arrêt sur le belvédère situé à quelques kilomètres du village : vue intéressante sur la baie et sur la mer à marée basse.

Notre second arrêt a lieu à Saint-Joseph-de-la-Rive. On approche ce village par les hauts d'où l'on peut admirer les caps qui plongent dans le fleuve Saint-Laurent. On peut apercevoir au loin les grands navires qui naviguent lentement dans le chenal. C'est un spectacle saisissant qui fut très apprécié par Francine et Jacques. Pendant que Francine et Gisèle visitaient l'Atelier des Santons de Charlevoix, Jacques et moi visitions le musée maritime. Il faut savoir que, dès le 19e siècle, la construction de goélettes, appelées à l'époque des «voitures d'eau», battait son plein à Saint-Joseph-de-la-Rive. Le site autrefois si actif a été transformé en un Centre d'interprétation voué aux goélettes où l'on peut en visiter quelques-unes immobilisées à jamais sur le chantier.

Au départ, nous avons croisé une petite cantine longeant la route. Les Québécois plus agés comprendront mieux si l'on utilise l'expression «roulotte à patates». Aussitôt terminé ce petit dîner bien peu diététique et pas très approprié pour un diabétique, nous avons mis le cap sur ... Saint-Irénée-des-Caps : une balade sur le quai, une séance photos près de l'église et nous poursuivons notre route jusqu'à Pointe-au-Pic. Enregistrement à l'Auberge des Falaises suivi d'une farniente à la piscine située sur un promontoire permettant de contempler un environnement spectaculaire.

Après un souper gastronomique dont on se souviendra longtemps, retour à la chambre pour certains, lecture sur la terrasse pour d'autres et, en fin de soirée, récupération jusqu'à demain pour tous. On prévoit de la pluie ...

mardi 20 juillet 2010

De Québec à Baie St-Paul

Magnifique journée sous un soleil radieux. En quittant Québec, nous nous sommes dirigés vers l'Île d'Orléans, 42 milles de choses tranquilles, chantait Félix, notre troubadour national. Peu fréquentée malgré que l'on soit en pleine période touristique, nous avons pu faire le tour de l'île à pas (ou pneu ?) de tortue, nous arrêtant ici et là pour contempler le paysage, pour photographier une église, pour gravir une tour d'observation ou, tout simplement, pour jouir du moment. Et nous avons joui beaucoup !

De retour sur le continent, nous avons mis le cap sur Sainte-Anne de Beaupré. Arrêt obligatoire à la célèbre basilique de Sainte-Anne où un office religieux en cours interdisait la visite intérieure des lieux. Puis, nous avons gravi la Côte Ste-Anne, derrière la basilique. Sur ces hauteurs, nous avons cherché, sans la trouver ou la reconnaître, la maison habitée par l'aïeule, il y a de ça bien longtemps.

De Ste-Anne, nous avons mis le cap sur Baie St-Paul. Après une courte sieste de fin d'après-midi, Jacques nous a invités au restaurant Le Mouton noir. Quel festin !

lundi 19 juillet 2010

C'est un départ !

Ce matin, nous nous sommes levés aux aurores ! À 5 heures, une voix au téléphone s'assurait que nous soyions bien réveillés : Salut Pierre, c'est Jacques, tu nous oublies pas ? Bin non, mon Jacques !

Petit déjeûner les yeux à peine ouverts, détour par Greenfield Park et on dépose Francine et Jacques à la gare de Via Rail, à St-Lambert. Ils feront le trajet vers Québec, en train (réalisant ainsi un vieux rêve), et nous les rejoignons à la Gare du Palais à Québec. Nous arrivons 15 minutes avant le train. Trajet sous une pluie diluvienne. Ça part mal un voyage.

On se rend à l'hôtel le Port-Royal, puis on déambule dans le Vieux Québec en n'oubliant pas de redécouvrir la fameuse rue Sous-le-Cap inconnue ou méconnue de la plupart des touristes. La rue Sous-le-Cap ne mesure que trois mètres de large. Elle est bordée d’un côté par l’arrière des maisons de la rue Saint-Paul et de l’autre par le Cap qui tombe presque perpendiculairement. Malheureusement, une petite pluie fine nous oblige encore à sortir le parapluie. Pas très pratique pour prendre des photos.





Arrêt ensuite sur la Place Royale. La faim nous rappelle qu'il est près de 13 heures et que notre petit déjeûner est digéré depuis longtemps.
Nous mangeons au restaurant Le Lapin sauté dans le quartier féérique du Petit Champlain. Bien repus, nous empruntons le funiculaire pour grimper sur la terrasse Dufferin, à l'ombre du Château Frontenac. À l'ombre est une figure de style car il pleut toujours. De rues en ruelles, nous sillonnons le Vieux-Québec et nous nous rendons au Théâtre Capitole sur la Place d'Youville. Un taxi nous ramène à l'hôtel. Une sieste suivie d'un excellent repas à l'appartement et nous retrouvons la forme. Malheureusement, il est tard, et de plus, il n'y a pas de présentation du Moulin à images ce soir : Bonne nuit Francine ! Bonne nuit Jacques !